Le gui : des vertus thérapeutiques
Ses feuilles entrent dans la préparation d'infusions contre l'asthme et la toux.
Il est utilisé en teinture (préparation à base d'alcool) comme remède contre les engelures et les rhumatismes.
Le gui est aussi un excellent adjuvant dans le traitement contre l'hypertension.
Une plante hémiparasite.
Le gui dont le feuillage est persistant vit fixé à l'arbre qui l'héberge et dont il tire eau et minéraux. L'espèce la plus commune est le Viscum album, qui a sa préférence pour les arbres latifoliés comme le pommier, le poirier et le peuplier et pour les conifères comme le pin et le sapin.
On en trouve dans toute la France, même s'il est victime, depuis quelques temps, d'une opération d'élimination systématique dans certaines zones. Bien sûr il est particulièrement visible en hiver, lorsque l'arbre qui l'héberge a perdu ses feuilles. Ses buissons ressemblent à des gros nids, ses feuilles sont charnues. Ses jolies baies translucides, hautement toxiques pour l'homme, contiennent un liquide visqueux et collant (visqueux vient d'ailleurs du nom latin du gui viscum). La plante vit environ une dizaine d'années.
Généralement le gui n'est pas nuisible pour l'arbre qui l'accueille.
Sa croissance est très lente, et relativement limitée. Il faut néanmoins contrôler le nombre de buissons. Si l'arbre n'est pas en bonne santé, il sera alors nécessaire d'éliminer le gui en coupant la ou les branches où il pousse.
La plante croît en buisson circulaire et peut mesurer jusqu'à un mètre de diamètre.